La firme Radio Taxi Union, gestionnaire de 15 des 18 permis de taxi en opération à Boucherville, craint l’arrivée d’UberX, un nouveau service de covoiturage commercial.
Le service Uber est une application téléchargeable sur un téléphone intelligent qui met en contact des clients et des taxis. UberX, de son côté, met ces mêmes clients en contact avec des automobilistes qui se transforment en chauffeurs de taxi d’occasion, souvent pour arrondir leurs fins de mois.
Même si le phénomène ne semble pas avoir gagné la Rive-Sud pour le moment, contrairement à Montréal, les compagnies de taxis grincent des dents.
«C’est certain que c’est inquiétant. Ce qui nous fait encore plus peur qu’Uber, c’est UberX, qui fait croire à tout le monde qu’ils ont le droit de s’improviser chauffeur de taxi», affirme François Cyr, président de Radio Taxi Union.
M. Cyr soutient que son entreprise garde l’œil ouvert afin de débusquer ces chauffeurs de taxi improvisés. «Faire du transport de personnes sans permis, c’est illégal au Québec», clame M. Cyr, qui dit avoir dénoncé, l’an dernier, une vingtaine de chauffeurs illégaux.
Une arrivée destructrice
Le propriétaire de Boucherville Taxi Service, Kamep Atoui, est du même avis. «UberX, ça peut détruire l’industrie du taxi à Boucherville demain matin. Nous travaillons déjà de nombreuses heures pour arriver à obtenir un salaire décent.»
M. Atoui estime que faire affaires avec UberX n’est pas sans risque. «Moi, à Boucherville, j’ai ma clientèle. Les gens me connaissent et restent fidèles. Avec ce transporteur, le client ne connaît pas le chauffeur et ça pourrait être dangereux.»
Tout comme à Montréal, les chauffeurs de taxi de la Rive-Sud verseront 5$ par mois, dès janvier 2015, pour que leur regroupement puisse mieux faire face à Uber.
«C’est une façon de nous préparer, de permettre à nos représentants de visiter chaque région du Québec pour les informer. Nous ne nous attaquerons pas directement à Uber, mais plutôt aux chauffeurs illégaux», promet le président de Radio Taxi Union.
Montréal d'abord
La Rive-Sud intéresse Uber, mais l'entreprise affirme se concentrer plus spécifiquement sur la Ville de Montréal actuellement.
«C'est certain qu'on désire faire croître notre service partout au Québec au cours des prochaines années. Mais pour le moment, notre objectif est d'augmenter la business à Montréal», affirme Xavier Van Chan, porte-parole d’Uber Montréal.
M. Van Chan ne croit pas que le service de covoiturage citoyen UberX affaiblira l’industrie du taxi. «Ça ne nuira pas aux taxis. On pense plutôt que ça va permettre d'accroître et de valoriser la demande de transport collectif dans son ensemble, incluant le transport en commun et les taxis. Sur la Rive-Sud, l’industrie du taxi n'a pas changé son modèle de transport depuis des décennies. C'est normal qu'elle éprouve une certaine inquiétude.»
Le porte-parole d’Uber espère beaucoup d’une rencontre tenue récemment avec le ministre des Transports, Robert Poëti, pour faire changer les choses.
Source: la-seigneurie.qc.ca
Le service Uber est une application téléchargeable sur un téléphone intelligent qui met en contact des clients et des taxis. UberX, de son côté, met ces mêmes clients en contact avec des automobilistes qui se transforment en chauffeurs de taxi d’occasion, souvent pour arrondir leurs fins de mois.
Même si le phénomène ne semble pas avoir gagné la Rive-Sud pour le moment, contrairement à Montréal, les compagnies de taxis grincent des dents.
«C’est certain que c’est inquiétant. Ce qui nous fait encore plus peur qu’Uber, c’est UberX, qui fait croire à tout le monde qu’ils ont le droit de s’improviser chauffeur de taxi», affirme François Cyr, président de Radio Taxi Union.
M. Cyr soutient que son entreprise garde l’œil ouvert afin de débusquer ces chauffeurs de taxi improvisés. «Faire du transport de personnes sans permis, c’est illégal au Québec», clame M. Cyr, qui dit avoir dénoncé, l’an dernier, une vingtaine de chauffeurs illégaux.
Une arrivée destructrice
Le propriétaire de Boucherville Taxi Service, Kamep Atoui, est du même avis. «UberX, ça peut détruire l’industrie du taxi à Boucherville demain matin. Nous travaillons déjà de nombreuses heures pour arriver à obtenir un salaire décent.»
M. Atoui estime que faire affaires avec UberX n’est pas sans risque. «Moi, à Boucherville, j’ai ma clientèle. Les gens me connaissent et restent fidèles. Avec ce transporteur, le client ne connaît pas le chauffeur et ça pourrait être dangereux.»
Tout comme à Montréal, les chauffeurs de taxi de la Rive-Sud verseront 5$ par mois, dès janvier 2015, pour que leur regroupement puisse mieux faire face à Uber.
«C’est une façon de nous préparer, de permettre à nos représentants de visiter chaque région du Québec pour les informer. Nous ne nous attaquerons pas directement à Uber, mais plutôt aux chauffeurs illégaux», promet le président de Radio Taxi Union.
Montréal d'abord
La Rive-Sud intéresse Uber, mais l'entreprise affirme se concentrer plus spécifiquement sur la Ville de Montréal actuellement.
«C'est certain qu'on désire faire croître notre service partout au Québec au cours des prochaines années. Mais pour le moment, notre objectif est d'augmenter la business à Montréal», affirme Xavier Van Chan, porte-parole d’Uber Montréal.
M. Van Chan ne croit pas que le service de covoiturage citoyen UberX affaiblira l’industrie du taxi. «Ça ne nuira pas aux taxis. On pense plutôt que ça va permettre d'accroître et de valoriser la demande de transport collectif dans son ensemble, incluant le transport en commun et les taxis. Sur la Rive-Sud, l’industrie du taxi n'a pas changé son modèle de transport depuis des décennies. C'est normal qu'elle éprouve une certaine inquiétude.»
Le porte-parole d’Uber espère beaucoup d’une rencontre tenue récemment avec le ministre des Transports, Robert Poëti, pour faire changer les choses.
Source: la-seigneurie.qc.ca