Mardi, sur six taxis commandés par le journal «24 Heures», aucun chauffeur n’est descendu ouvrir la portière.
Seul un est sorti du véhicule pour ranger la valise que la journaliste avait à la main dans le coffre, mais n’a pas ouvert la portière.
Depuis le 1er janvier, les chauffeurs doivent descendre du véhicule, sous peine de contravention, pour accueillir leur client lorsque celui-ci a commandé le taxi par téléphone ou via une application.
Lorsque questionné sur l’entrée en vigueur du règlement, un chauffeur a qualifié le règlement d’«exagéré» et estime que le Bureau du taxi de Montréal (BTM) devrait plutôt mettre tous ses efforts pour contrer le transport illégal.
Un autre a assuré ouvrir les portières aux personnes âgées et femmes enceintes, mais croit qu’il serait «humiliant» de poser ce geste pour «n’importe qui».
Un seul des chauffeurs s’est dit ouvert à descendre pour faire monter et descendre ses clients.
«Je l’ai fait quelques fois et j’ai vu une différence au niveau du pourboire, alors je crois que ça peut être une bonne chose», a confié Moustapha Saane.
D’autres chauffeurs ont soulevé l’argument de la sécurité pour expliquer leur refus.
Pas nécessaire
Les chauffeurs refusent de se soumettre au règlement parce qu’ils estiment que le BTM devrait s'attaquer plus particulièrement à Uber.
«À la place de s’attaquer une bonne fois pour toutes à Uber, on préfère nous dire d’ouvrir la portière et de comment s’habiller», a décrié Zinati Malek, chauffeur de taxi depuis plus d’une dizaine d’années.
La grogne est telle, que même s’ils savent qu’ils s’exposent à des amendes salées allant de 125$ à 375 $, les chauffeurs ont l’intention de continuer à le boycotter.
«Je devrais être solidaire du BTM parce que j’y représente les chauffeurs propriétaires, mais la réalité c’est qu’on ne nous a jamais consultés pour voir si c’était une mesure nécessaire», a déploré Wilson Jean-Paul, représentant des propriétaires de taxi au BTM.L’inaction du gouvernement a encore été dénoncée cette semaine par la Coalition Taxi et le Regroupement des travailleurs autonomes Métallos à la suite de la tarification abusive d’Uber à la veille du jour de l’An.
Les chauffeurs menacent de bloquer tous les ponts de Montréal et l’accès à l’aéroport si Québec n’abolit pas le service de covoiturage UberX d’ici la fin du mois.
Résistance
Au BTM on est conscient de la grogne face à cette nouvelle réglementation, mais on ne compte pas l’assouplir.
«On sait qu’il y a de la résistance, mais ça ne nous fera pas reculer. Au contraire, on va redoubler d’ardeur pour sensibiliser les chauffeurs à l’importance de respecter le règlement», a expliqué Marie-Hélène Giguère, porte-parole du BTM.
Les inspecteurs n’émettront que des avertissements aux chauffeurs récalcitrants dans les prochaines semaines, a dit Mme Giguère.
«L’idée ce n’est pas de faire une chasse aux sorcières, mais c’est certain qu’une fois la sensibilisation effectuée, on aura une application rigoureuse du règlement qui mènera à des sanctions», a souligné Mme Giguère.
Le BTM a rappelé qu’il fera aussi appel à des clients-mystères tout au long de l’année 2016 pour évaluer la qualité du service offert par les 11 625 chauffeurs qu’elle représente.
«L’idée ce n’est pas de faire une chasse aux sorcières, mais c’est certain qu’une fois la sensibilisation effectuée, on aura une application rigoureuse du règlement qui mènera à des sanctions», a souligné Mme Giguère.
Le BTM a rappelé qu’il fera aussi appel à des clients-mystères tout au long de l’année 2016 pour évaluer la qualité du service offert par les 11 625 chauffeurs qu’elle représente.
Source: tvanouvelles.ca
Seul un est sorti du véhicule pour ranger la valise que la journaliste avait à la main dans le coffre, mais n’a pas ouvert la portière.
Depuis le 1er janvier, les chauffeurs doivent descendre du véhicule, sous peine de contravention, pour accueillir leur client lorsque celui-ci a commandé le taxi par téléphone ou via une application.
Lorsque questionné sur l’entrée en vigueur du règlement, un chauffeur a qualifié le règlement d’«exagéré» et estime que le Bureau du taxi de Montréal (BTM) devrait plutôt mettre tous ses efforts pour contrer le transport illégal.
Un autre a assuré ouvrir les portières aux personnes âgées et femmes enceintes, mais croit qu’il serait «humiliant» de poser ce geste pour «n’importe qui».
Un seul des chauffeurs s’est dit ouvert à descendre pour faire monter et descendre ses clients.
«Je l’ai fait quelques fois et j’ai vu une différence au niveau du pourboire, alors je crois que ça peut être une bonne chose», a confié Moustapha Saane.
D’autres chauffeurs ont soulevé l’argument de la sécurité pour expliquer leur refus.
Pas nécessaire
Les chauffeurs refusent de se soumettre au règlement parce qu’ils estiment que le BTM devrait s'attaquer plus particulièrement à Uber.
«À la place de s’attaquer une bonne fois pour toutes à Uber, on préfère nous dire d’ouvrir la portière et de comment s’habiller», a décrié Zinati Malek, chauffeur de taxi depuis plus d’une dizaine d’années.
La grogne est telle, que même s’ils savent qu’ils s’exposent à des amendes salées allant de 125$ à 375 $, les chauffeurs ont l’intention de continuer à le boycotter.
«Je devrais être solidaire du BTM parce que j’y représente les chauffeurs propriétaires, mais la réalité c’est qu’on ne nous a jamais consultés pour voir si c’était une mesure nécessaire», a déploré Wilson Jean-Paul, représentant des propriétaires de taxi au BTM.L’inaction du gouvernement a encore été dénoncée cette semaine par la Coalition Taxi et le Regroupement des travailleurs autonomes Métallos à la suite de la tarification abusive d’Uber à la veille du jour de l’An.
Les chauffeurs menacent de bloquer tous les ponts de Montréal et l’accès à l’aéroport si Québec n’abolit pas le service de covoiturage UberX d’ici la fin du mois.
Résistance
Au BTM on est conscient de la grogne face à cette nouvelle réglementation, mais on ne compte pas l’assouplir.
«On sait qu’il y a de la résistance, mais ça ne nous fera pas reculer. Au contraire, on va redoubler d’ardeur pour sensibiliser les chauffeurs à l’importance de respecter le règlement», a expliqué Marie-Hélène Giguère, porte-parole du BTM.
Les inspecteurs n’émettront que des avertissements aux chauffeurs récalcitrants dans les prochaines semaines, a dit Mme Giguère.
«L’idée ce n’est pas de faire une chasse aux sorcières, mais c’est certain qu’une fois la sensibilisation effectuée, on aura une application rigoureuse du règlement qui mènera à des sanctions», a souligné Mme Giguère.
Le BTM a rappelé qu’il fera aussi appel à des clients-mystères tout au long de l’année 2016 pour évaluer la qualité du service offert par les 11 625 chauffeurs qu’elle représente.
«L’idée ce n’est pas de faire une chasse aux sorcières, mais c’est certain qu’une fois la sensibilisation effectuée, on aura une application rigoureuse du règlement qui mènera à des sanctions», a souligné Mme Giguère.
Le BTM a rappelé qu’il fera aussi appel à des clients-mystères tout au long de l’année 2016 pour évaluer la qualité du service offert par les 11 625 chauffeurs qu’elle représente.
Source: tvanouvelles.ca